Traumatismes divers, accidents, opérations chirurgicales : chacun de nous ou presque porte une ou plusieurs cicatrices. Rien d’étrange à cela, après que notre peau ait été coupée ou lacérée, la réaction de défense de notre corps aura été de réparer ce tissu le plus rapidement possible. Ce processus de reconstruction amène la formation de ce que l’on appelle communément une cicatrice. Votre ostéopathe peut aussi jouer un rôle dans le processus cicatriciel.
Les adhérences cicatricielles responsables de douleurs
Il arrive souvent que le tissu conjonctif des cicatrices ne possède pas la même souplesse ou même élasticité qu’à son état original, avant la blessure ou la coupure. Cela est dû à la formation d’adhérences cicatricielles.
Les conséquences potentielles d’une cicatrice doivent être prises au sérieux. En effet, certaines d’entre elles entraînent des douleurs et des raideurs, mais pas seulement. De nombreux chercheurs qui s’intéressent aux cicatrices ont démontré qu’une mauvaise guérison cicatricielle (appendicite ou césarienne, notamment) peut générer des douleurs dorso-lombaires, des sciatalgies , ou même des problèmes de pieds, de genoux, de vertèbres cervicales et de posture. . Certaines cicatrices peuvent même altérer les fonctions des viscères et des organes, comme par exemple les systèmes respiratoire, digestif et même uro-gynécologique.
L’ostéopathie pour rendre son élasticité à une cicatrice
Le rôle de l’ostéopathe est très important dans la prévention et la diminution des effets néfastes des adhérences cicatricielles. Après avoir évalué le niveau de souplesse d’une cicatrice, le praticien réalise des manipulations douces pour redonner à la peau une partie de son élasticité. Résultat : le patient constate rapidement une diminution des douleurs. Mais pour cela, il est nécessaire de consulter un ostéopathe dans les trois semaines qui suivent la guérison de la plaie.
Source : OOSTEO
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