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Pourquoi Consulter un Ostéopathe après une Fausse-Couche ?

10 à 15 % des grossesses se terminent en fausse-couche. Bien qu’elles soient fréquentes, ces interruptions spontanées de grossesse restent une épreuve pour les femmes et pour leur couple. Consulter un ostéopathe peut permettre au corps de se remettre, mais aussi aux émotions de s’exprimer. Nous vous expliquons pourquoi il est essentiel de consulter un ostéopathe après une fausse-couche.



Qu’est-ce qu’une fausse-couche ?

On parle de fausse-couche pour une interruption spontanée de grossesse dans les 5 premiers mois, soit avant la 22e semaine d’aménorrhée (20 semaines de grossesse). Il existe 2 types de fausses-couches :

La fausse-couche précoce, qui survient avant la fin du 1er trimestre de la grossesse ;la fausse-couche tardive, qui arrive entre la 14e et la 22e semaine d’aménorrhée.

Les fausses-couches les plus fréquentes sont les précoces. Lorsque la grossesse s’interrompt au-delà de la 22e semaine d’aménorrhée, on parle alors de mort in utero.

La plupart de ces avortements spontanées ne nécessitent pas de traitement médical.

Au bout de quelques jours à 2 semaines, les tissus embryonnaires sont naturellement expulsés. Si ce n’est pas le cas, un traitement médicamenteux ou chirurgical peut être envisagé (curetage ou aspiration endo-utérine).


Quels sont les maux fréquents suite à une fausse-couche ?

Suite à un arrêt spontané de grossesse, quelques maux peuvent subsister :

douleurs et crampes abdominales ;lombalgies ;dépression, anxiété ;maux de tête ;troubles du sommeil.

Au bout de quelques semaines, les douleurs physiques s’atténuent la plupart du temps. L’impact psychologique d’une fausse-couche n’est pas à négliger. Il peut être à l’origine de somatisations, provoquant ainsi des douleurs qui risquent de perdurer.


Quels sont les principaux motifs de consultation en ostéopathie après une fausse-couche ?

Les principaux motifs de consultation chez un ostéopathe après une ou des fausses-couches sont les suivants :

souffrance psychologique, dépression, anxiété ;recherche de blocage qui pourraient gêner une future grossesse ;check up complet ;douleurs abdominales ;douleurs lombaires et/ou dans le bassin ;une toute autre douleur, pouvant résulter d’une somatisation suite au choc psychologique, ou non.


Pourquoi consulter un ostéopathe après une fausse-couche ?

Avant de consulter un ostéopathe, il est recommandé de faire le point avec un gynécologue ou une sage-femme, afin de vérifier que tous les tissus embryonnaires sont bien évacués. Si au bout de 15 jours les saignements persistent, une consultation gynécologique est indispensable. Il est préférable d’attendre la fin des saignements avant de consulter un ostéopathe après une fausse-couche.


1 – Aider le corps à se remettre d’une interruption spontanée de grossesse

Quand une grossesse débute, le ballet des hormones entre en jeu pour préparer le corps de la femme à accueillir le fœtus. Sous l’action de la relaxine, des œstrogènes et de la progestérone, les ligaments se relâchent dans tout le corps. Le taux d’HCG augmente de jour en jour dès l’implantation de l’embryon et les nausées apparaissent. Même lorsque la fausse-couche est précoce (avant la 12e semaine d’aménorrhées), le corps de la femme a déjà produit toutes ces hormones, et l’utérus s’est épaissi. Le taux de ces hormones va chuter brutalement lorsque la gestation s’interrompt. L’ostéopathe interviendra afin d’aider le corps à se remettre de tous ces changements physiques et hormonaux, grâce à ses manipulations.


2 – Soulager les douleurs physiques

Par des manipulations douces, l’ostéopathe travaillera sur les zones en restriction de mobilité. Il portera une attention particulière au bassin, et au petit bassin viscéral, mais pas seulement. Il veillera à bien réintégrer ces zones dans l’ensemble du corps. Pour cette raison, il effectuera des tests précis sur l’ensemble du corps.


3 – Prendre en charge la souffrance psychologique

Suite à une fausse-couche, les risques de dépression sont très élevés dans les semaines qui suivent (250 % plus élevés). Le choc psychologique peut être important, surtout lorsqu’il s’agit d’une première grossesse. De plus, la chute brutale des hormones peut augmenter les symptômes dépressifs. Une prise en charge psychologique peut être utile pour accompagner les femmes ou les couples. En travaillant sur le corps, l’ostéopathe pourra aider à poser des mots sur les maux. Le corps à une mémoire, et un choc psychologique peut également créer des douleurs de somatisation. Il va ainsi s’adapter à ces émotions fortes, comme à une dépression, créant des changements de la posture du corps, des tensions et des blocages. Pour en savoir plus sur l’ostéopathie pour soigner la dépression.


4 – Favoriser une nouvelle grossesse

En travaillant sur les blocages et notamment ceux du bassin, l’ostéopathe pourra favoriser une nouvelle grossesse. En effet, ces pertes de mobilité peuvent empêcher le bon fonctionnement des organes génitaux et l’évolution favorable d’une future grossesse. De plus, les soins ostéopathiques permettent de retrouver un équilibre émotionnel et hormonal, propice à une nouvelle grossesse.


Ostéopathie et fausses-couches à répétition

Lorsque plusieurs fausses-couches se produisent, et qu’aucune pathologie n’est retrouvée, l’ostéopathe peut agir. En effet, l’ostéopathie est efficace sur les troubles fonctionnels de la fertilité. Grâce à ses manipulations, l’ostéopathe travaillera sur des blocages mécaniques, agissant sur le fonctionnement des organes de reproduction. Il effectuera un travail global, mais vérifiera tout particulièrement :

la bonne mobilité du bassin osseux (coccyx, sacrum, iliaques) ;le petit bassin viscéral et la bonne mobilité des organes ;les lombaires : les organes génitaux y possèdent des attaches, et les nerfs innervant ces mêmes organes en partent ;l’axe hormonal (thyroïde, surrénales, ovaires, etc.) ;le crâne.


Conseils de votre ostéopathe après un avortement spontané

Une fausse-couche reste une épreuve à traverser. Après un tel événement, il est conseillé :

de prendre du temps pour soi et pour son couple ;de parler à quelqu’un de confiance qui saura écouter ;

de consulter un psychologue afin de se faire aider si besoin : la souffrance psychologique et la culpabilité qui peuvent s’installer ne sont ni à négliger, ni à minimiser.

Même au bout de quelques semaines seulement, la grossesse est investie. C’est véritablement la perte d’un enfant pour la femme. Un travail de deuil doit être fait.


Source : OOSTEO

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